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 Méphistophélès d'Albërick

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MessageSujet: Méphistophélès d'Albërick   Méphistophélès d'Albërick Icon_minitime21.01.08 13:11

Nom: Albërick
Prénom: Méphistophélès
Surnom: Méph’
Age: 21 ans
Date de naissance: 31 décembre 241
Statut: Noble
Métier: Il écrit tout en veillant sur les ouvrages de la bibliothèque… On pourrait donc dire Écrivain/Bibliothécaire pour simplifier !
Lieu de naissance: Aîle des Albërick
Lieu de résidence: Aîle des Albërick
Lieu de travail: Bibliothèque


*

Physique: Il semble tout droit sortit d’un conte, cet être mystérieux qui porte autour de son cou un étrange collier de roses noires et vous lance un léger regard amusé tandis que votre souffle se coupe à sa vue. Ses yeux bleus ciel bordé de cil noir que lui envient les femmes pétillent d’amusement et vous évite consciemment. Il se tourne en un geste vif qui fait voler sa queue de cheval et l’éclat de ses cheveux d’un blanc assez étrange pour un humain capte la lumière ainsi que les regards. Maladie génétique vous a-t-il dit quand vous l’avez questionné sur ces cheveux d’argent. Ces derniers vous narguent, vous avez envie de les caresser doucement comme vous le feriez avec un chat, muet de stupeur devant leur incroyable longueur… Oui, détachés ils frôlent ces mollets délicat. Sa silhouette est plus gracieuse que celle de bon nombre de femmes, sa peau d’une pureté enfantine et d’un blanc légèrement nacré. Il n’est pas musclé et montre une fragilité pudique qui vous affole. Et encore, vous ne l’avez pas vu chez lui… là il porte un de ces costumes sombre à la mode mais sa beauté est la plus belle au petit matin, quand vous le regardez alors qu’il est endormit, vêtu d’une simple tunique blanche.
Comment, cet être si pur et dont la démarche gracieuse semble être la plus sublime des danses pourrait se salir dans le désir, la perversion, le mal-être et la jouissance obscène si chère aux humains ? Allons, c’est impossible, il est sûrement encore vierge cet homme qui ne ressemble pas plus à homme qu’un loup à un chien.
Il vous trouble, vous ne savez pas si vous avez affaire à cet écrivain cultivant les roses dans la secrète pénombre de sa chambre, héritier de la branche des Albërick, dont on vous a parlé avant son arrivée en ce lieu de lumières ou à un être mystique qui est venu s‘échouer sur terre après un orage particulièrement violent ayant tourmenté, déchiqueté ses ailes... Serait-ce une femme ? Un ange ? Ni l’un ni l’autre très cher, c’est…

Caractère: … un comédien. Un démon qui prends un malin plaisir à tourmenter les esprits faibles, à jouer avec les humains. Le monde est sa scène et même si parfois, alanguit, il semble désintéressé de tout, il joue encore, un sourire discret au coin des lèvres, parfait dans son rôle, attendant le moment opportun pour lancer une tirade qui vous laissera sans voix. Il est pourtant doux, sensible, mais peu de gens le croient car à trop jouer il finit par perdre la confiance des gens qui l’entourent. Il voue une passion à l’art dans toute sa splendeur et adore particulièrement ses roses noires qui ornent les murs et sa porte de chambre. Seul plaisir solitaire qu’il se permet, l’écriture, enfermé dans cette immense bibliothèque qu’il vénère ou bien alanguit sur son lit, ressentant la passion dans chaque mot qu’il écrit et lui donnant l’impression de faire l’amour aux Muses… l’amour… Il cherche l’amour, cet être au visage d’ange et cœur lourd de passions destructrices. Et même si l’amour l’a blessé de nombreuses fois, il ne peut s’empêcher de rechercher le bonheur, enviant les humains et leurs futilités sentimentales. Lui, vierge ? Allons donc, il aime le sexe comme n’importe quel démon. Enfin, là je fais une généralité… Mais il est vrai que son plus grand bonheur est de goûter à la félicité post-orgasmique, allongé sur son lit, son amant encore en sueur et haletant à ses côtés. Cela fait battre son vieux cœur aussi sec qu’une fleur prise entre deux pages d’herbier un peu plus vite et cela lui fait tellement de bien qu’il recherche avidement la compagnie d’autres hommes. Mais il a la pudeur de taire tout cela et de laisser croire à un regard étranger de pureté faussement angélique.

Signe particulier: Il n’a aucune marque distinctive sur sa peau de lait. On dirait presque l’une de ses poupées de porcelaine avec lesquelles on aimerait jouer mais qui reste posées sur un meuble quelconque le grisâtre de la poussière les recouvrant peu à peu comme un linceul. Et pourtant quand un oeil aiguisé où la bouche gourmande d'un amant se pose sur ses doigts on peut remarquer des petites plaies vites cicatrisées... telles des piqûres...

*

Histoire

L’agitation régnait dans la demeure des Albërick en ce jour gris où la pluie semblait récalcitrante à tomber.
Chaque serviteur courrait de partout, murmurant le long des couloirs l’arrivée imminente de…
Mais de quoi ?
Enfermé dans le bureau de sa chambre où il s’évertuait à écrire, Méphistophélès l’ignorait. Il était plongé dans une poésie qui le tourmentait depuis des jours sans qu’il ne puisse, à son avis, écrire correctement une seule ligne. L’agacement commençait tout juste à le gagner et les bruits de la maison en pleine effervescence n’étaient pas là pour l’arranger.

Il reposa sa plume, trouvant plaisant le faire d’écrire à l’ancienne manière même s’il tâchait le bout de ses doigts d’encre bleu, et poussa un discret soupir.
Non rien à faire, aujourd’hui n’était pas le jour décidé par sa muse de lui donner l’inspiration nécessaire à l’écriture de son poème.

Du haut de ses 21 ans Méphistophélès était l’écrivain de la famille. Ses deux frères aînés ayant été promut à un plus bel avenir, on avait décidé d’un commun d’accord à l’arrivée de ce troisième rejeton plus ou moins désiré que tant que ce dernier ne ridiculisait pas sa famille avec des caprices de nobliaux pourri gâté, il pourrait exercer le métier qui lui chantait.
Son père, Wilhem d’Albërick était ce qu’on pouvait appeler un homme « bon ». Il était riche, sa femme était belle, les serviteurs étaient bien payés pour un travail très correct et ses trois fils étaient à la fois beaux et intelligents.
L’aîné, François, allait hériter du titre et de la fortune de son père.
Le cadet, Richard, finissait ses brillantes études de Juge.
Le benjamin, Méphistophélès, écrivait.

Une fratrie assez unie, peu de disputes bien que les serviteurs pourraient vous murmurer que les deux aînés laissaient souvent le jeune Méphistophélès seul dans son coin.
Il est vrai qu’il était différent de ces deux frères, grands, l’œil noir et les cheveux bruns. Sa maladie génétique faisait de lui un Albinos, les yeux bleus plus foncé qu’à l’accoutumée.
Et puis… il y avait ces fleurs.

Méphistophélès allait vers ses 8 ans quand son père décida de l’initier à la culture en lui faisant découvrir la Bibliothèque, fierté des Albërick. Se fut un coup de foudre pour le jeune enfant qui s’évertua alors à lire le maximum de livres avant sa mort. Tous les styles y passèrent, du roman aux journaux, du poème au dictionnaire.
Alors que ses frères grandissaient et atteignaient l’âge de faire des rencontres, l’enfant albinos rêvait au sommet de la Bibliothèque d’un paradis retrouvé dans les livres. Car il avait une prédilection toutefois pour les œuvres publiées avant le cataclysme.

C’est ainsi qu’il tomba un soir alors qu’il allait regagner sa demeure sur un livre de botanique traitant des fleurs. Ces dernières ayant pour ainsi dire disparues de la surface de la Terre Méphistophélès s’en trouva fort intrigué de voir de pareilles beautés. Ainsi donc les tulipes, pensées, bégonia et autres avaient éclairé les journées des passants traversant la ville de leur teintes vives et leurs parfums odorants ?
Il se retrouva troublé au plus haut point et emporta discrètement l’œuvre chez lui pour l’étudier plus à son aise.

Il passa la nuit, les yeux plissés devant les couleurs chatoyantes ondulant sur les pages et dévorant du regard ces somptueuses beautés qu’il ne pouvait regarder que quelques minutes avant de détourner le regard, éblouit. Mais le summum de son plaisir fut atteint quand, tournant une page, il découvrit la rose Noire.

Sa main caressa doucement la page où était dessiné cette Reine des fleurs et ses yeux après quelques regrets parcoururent avidement les lignes qui traitaient de cette espèce rarissime. Le lendemain, serrant son livre contre son cœur, il fit son premier caprice d’enfant.
Son père l’écouta parler en ne le quittant pas du regard, tout de même assez indécis. Son fils voulait des graines, de Rose Noire, pour pouvoir les cultiver dans le jardin.
Il n’alla pas l’avertir des conséquences du manque de lumière sur les fleurs, sachant très bien que si Méphistophélès avait une idée en tête, lui expliquer cela n’aurait servit à rien.

Il fit donc appel à toutes ses connaissances pour satisfaire les désirs de son fils et un beau matin, tandis qu’il se réveillait, il découvrit, posé sur son oreiller, un petit sachet de velours bleu contenant quelques graines.
Fou de joie, il alla rechercher tous les ouvrages de botanique de la Bibliothèque pour mettre toutes ses chances de son côté et demanda à deux de ses servantes de l’aider à planter ses graines et à les faire croître.

Mais rien ne sortit de terre.

Ne perdant pas courage, il demanda aux jardiniers du Pairidazea de lui donner de l’engrais et ces derniers acceptèrent avec plaisir, lui proposant même de faire pousser ses graines à l’intérieur de l’Eden des Albërick. Mais Méphistophélès, borné, refusa la proposition qui aurait pût sauver ses graines.

Les années passèrent et le jeune enfant devenu jeune homme désespérait de réussir son projet botanique. Il avait finit par comprendre que sans lumière ses plantes ne pouvaient vivre alors il investit dans une lampe à U.V qu’il alluma régulièrement pendant la journée, laissant croître sa plante, ses yeux protégés par d’épaisse lunettes de soleil.
Et sa joie fut immense quand il vit enfin apparaître le rosier qui sortit enfin de terre.


Dernière édition par Méphistophélès le 26.12.08 17:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Méphistophélès d'Albërick   Méphistophélès d'Albërick Icon_minitime21.01.08 13:12

Cela faisait maintenant deux ans et Méphistophélès, assit à son bureau
décida de se renseigner tout d’abord sur toute cette agitation avant
d’aller voir si le petit bourgeon de rose qu’il avait vu avec
délectation apparaître sur son rosier avait enfin éclot.

Sortant de sa chambre en simple tunique blanche il avisa deux servantes qui parlaient à voix basse et se dirigea vers elles.

- Bonjour mesdames ! Que me vaut donc le plaisir de vous voir aussi
pimpantes ? Vos joues sont rougies, votre œil pétillant et toutes ces
messes basses m’informent d’un évènement important dont je ne sais le
sujet.
- Oh Monsieur ! Lança l’une d’elle tandis qu’elles s’inclinaient, Monsieur votre père a enfin pût obtenir grâce à une vente aux enchères l’une de ces Étoiles.
- Une Étoile ?

Ainsi donc son père avait mit une fortune colossale pour l’un de ces êtres à
moitié mystique censé avoir volé la lumière et exercer un souhait ?

- Oui Monsieur et l’Étoile ne devrait pas tarder à arriver. Monsieur
votre père a fait préparer une chambre au troisième étage fermée à clé
sans poignée à l’intérieur juste pour que l’Étoile soit à son aise mais
ne puisse s’enfuir !
- Et maintenant Monsieur, toute votre famille donne conseil pour savoir quel sera le vœu à exaucer !

Méphistophélès resta un instant pensif et assez sceptique.
Il ne comprenait pas l’utilité de l’Étoile. Après tout, ils étaient
riches, respectés, n’avaient rien à envier aux autres… Pourquoi diable
son père avait-il crû bon d’acheter une Étoile… Et surtout quels vœux
étaient-ils donc proposés lors de ce conseil ? Méphistophélès
n’arrivait même pas à en trouver un pour satisfaire une envie égoïste.

Saluant les deux jeunes femmes, il se dirigea vers le jardin. Le temps était
lourd et il songea avec un peu de terreur craintive qu’une tempête
allait éclater le soir même ou bien le lendemain. Il allait falloir
protéger son précieux rosier de cette intempérie qui était toujours
très violente et dangereuse pour les plantes…

Il aperçut de loin son rosier et pressa le pas, un sourire aux lèvres, en voyant qu’effectivement son bourgeon avait éclot. Il s’agenouilla, ravi
qu’après tant d’année son système avait enfin marché… mais alors qu’il
éteignait les U.V et enlevait ses lunettes pour mieux contempler la
beauté de sa fleur, il se rendit soudain compte que cette dernière
était fanée.

La fleur était morte.

Le désespoir le prit et il cueillit avec délicatesse la fleur du bout de ses doigts, le regard ravagé par une tristesse toute enfantine et silencieuse. Il se leva, les jambes un peu tremblantes, haïssant soudain ce monde injuste
qui ne pouvait faire durer les beautés, les rendant douloureusement
éphémères et regagna les couloirs.

Il entendit avec un peu de lassitude que l’Étoile venait tout juste d’arriver et avait regagné ces appartements tandis que son père se dirigeait au Conseil. Personne ne lui avait demandé son avis pour un vœu… non… Sa famille se fichait bien de ses propres désirs, ne le considérant que comme un fantasque littéraire dépourvu d’intérêts.

Le cœur lourd, il prit les escaliers mais ne s’arrêta pas au deuxième étage où était sa chambre.
Non, il continua, le pas lourd, le regard un peu vide, ses mains
pressant la rose aux pétales noirs contre son cœur et il arriva au
troisième étage.
Il chassa avec désinvolture les quelques serviteurs qui traînaient près d’une porte et s’y adossa en soupirant.

- Vous semblez bien triste… murmura une voix frêle de l’autre côté de la
porte et Méphistophélès songea que l’Étoile ne devait pas être plus
vieux qu’un adolescent.
- Peut-être…
- Vous êtes l’un des membres de la famille qui m’a acheté ?
- Le dernier fils…
- … oh… Pourquoi donc n’êtes vous pas allé présenter votre souhait ?

La voix de l’Étoile s’était faite résignée et il songea avec un peu
d’ironie que comme lui, personne ne lui avait demandé son avis. Il
n’avait été considéré que comme une machine à souhait et lui comme un
écrivain déluré. En un sens, ils se ressemblaient.

- Parce que mon souhait ne compte pas.
- Vous en avez donc un ?
- … Je ne sais pas…

Il y eut un instant de silence où Méphistophélès plia ses jambes de
manière à laisser reposer son visage contre. Puis sa voix, plus faible
qu’un murmure, demanda:

- Est-ce vrai que quand vous réalisez un vœu, vous souffrez ?
- … Oui…
- Mais pourquoi donc réalisez les souhaits des gens ?
- Parce que l’on nous y force souvent.
- …. Je crois que je serais déçu par moi-même si je réalisais un vœu égoïste en échange de mon existence.
- Alors sachez que les Étoiles pensent comme vous majoritairement, dernier fils de la famille Albërick…

Méphistophélès regarda sa rose avec tristesse et eut un nouveau soupir.

- Je n’ai jamais fait de vœu pour obtenir ce que je souhaitais depuis toujours… peut-être aurais-je dû…
- Quel était votre souhait ?
- … Que les roses soient éternellement mes amies.
- Vous n’avez donc pas d’amis ?
- Je n’ai que les livres… amis fidèles et cultivés certes… mais la
présence humaine me manque cruellement. Je ne sors pas dans les soirées
mondaines où mes frères sont mendés.
- Je ne trouve pas que votre vœu soit trop égoïste…
- C’est un vœu pour l’instant qui ne peut être réalisé… Voyez-vous je
tiens entre mes mains ma première amie qui sera la dernière… La fleur
est morte tout comme le rosier le sera dès ce soir à cause de la
tempête qui s’annonce… Mon vœu est irréalisable.
- … je pourrais vous l’exaucer.

Méphistophélès eut un brusque sursaut et murmura rapidement.

- Allons, tu ne dois pas. Ma famille va venir tantôt pour t’annoncer le
souhait choisit… Je ne veux pas gâcher ton existence pour un simple
plaisir personnel, j’aurais trop honte.
- Vous êtes la première personne que je rencontre qui pense à nous en tant que personne avant d’être des « machines à souhait »… Et tant qu’à mourir dans la douleur, autant rendre vraiment quelqu’un heureux, même si je pense que les véritables amis sont mieux pour nous.

Méphistophélès se releva rapidement et tapa sur la porte.

- Je t’interdis de réaliser ce souhait ! Tu m’entends je le l’interdis !!!

Mais sa demande là ne fut pas exaucée car à peine quelques secondes plus
tard un cri horrible d’agonie retentit dans la pièce. Affolé, le jeune
homme alla se plaquer contre le mur, sa rose tombant au sol. Les
serviteurs accoururent au bruit, se demandant ce qui pouvait bien se
passer mais l’horreur les figea quand Wilhem d’Albërick arriva à son
tour, déverrouillant la porte.
Ne pouvant soutenir cette vision qu’il savait dû par sa faute, Méphistophélès baissa la tête, regardant avec intensité la rose noire tombée au sol.

- Qui a forcé l’Étoile à exaucer son souhait ? Demanda la voix implacable du père de Méphistophélès.

Seul le silence lui répondit.

- QUI A OSE ???
- … C’est moi…

La voix frêle avait retentit dans le couloir silencieux et tous se
tournèrent vers la silhouette affaissée contre le mur dont le regard ne
quittait pas la fleur.

- Toi… Comment as-tu pût…?

Méphistophélès releva vivement la tête:

- Je lui ai dis de n’en rien faire, je vous le jure père, mais il ne m’a pas écouté et…
- ASSEZ !!!

Il vit alors avec effroi son père s’avancer en brandissant sa canne, la rage déformant ses traits.

- Sais-tu seulement combien cela m’a coûté d’acheter une Étoile !!! Le sais-tu seulement ????

La canne fut brandie et retomba sur lui avec élan. Muet de stupeur il s’effondra à terre, attendant le coup… qui ne vint pas.
Ses mains s’écartèrent de son visage et il s’aperçut avec surprise que son père semblait se débattre contre quelque chose.

Son regard descendit à la jambe du pantalon de son géniteur et il
entraperçut une liane bordée d’épine nouée à la cheville. Au bout de
cette liane, la rose soi-disant morte qui semblait reprendre vie petit
à petit.

- Qu’est-ce donc que ces diableries ??? Demanda son père en un murmure et la rose ondula soudain au sol, tel un serpent, pour aller se caller contre le torse de Méphistophélès, dardant ses épines d’ébènes contre son propre père.

Ce dernier regarda tour à tour la fleur puis son fils et lâcha en un souffle.

- Regagne immédiatement tes appartements et que je ne te revois plus de la soirée.
- Père… mon souhait était…
- JE NE VEUX RIEN SAVOIR ! HORS DE MA VUE !!!

Tremblant de terreur, Méphistophélès s’éloigna sous les murmures des domestiques.
Il ne sortit de sa chambre non pas le lendemain comme convenu, son père
étant dans un tel état de fureur qu’il avait déjà giflé trois
domestiques ainsi que son fils aîné.
Ces deux frères d’ailleurs passaient souvent devant ses appartements pour le railler, se moquant de ce jeune frère imbécile qui avait gâché l’espoir de la famille pour devenir jardinier.

Muet de honte, Méphistophélès s’efforça d’étudier
pendant ce « répit » la fleur qui ne l’avait pas quitté, commençant à
donner naissance à un lierre qui recouvrit les murs de sa chambre
rapidement puis à des bourgeons qui eurent tôt fait d’éclore.
Ces fleurs étranges semblaient être animées d’une vie propre et n’avaient
pas besoin de lumière, se contentant de piquer de leurs épines le bout
des doigts de leur maître pour en absorber les quelques gouttes de sang
qui s’en échappaient.

Puis Méphistophélès se décida à sortir de sa chambre, s’attendant au courroux d’un père qui préféra l’ignorer, songeant à racheter une Étoile et donc à s’endetter ainsi un peu plus.
Son fils l’évita alors soigneusement, se concentrant de son travail à
la Bibliothèque et de ses écrits, ses roses ne le lâchant plus, vivant
soit dans ses cheveux, soit dans ses vêtements ou les deux.

Il décida aussi de suivre les conseils que l’Étoile lui avait donné avant
de mourir, sortant beaucoup plus dans des soirées et rencontrant des
gens plus ou moins intéressant.
Ces derniers eurent tôt fait d’apprendre le souhait qu’il avait fait et le surnommèrent ainsi dans son dos: Le comte des Roses.
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Éliel
.:: Le Prophète ::.

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Éliel


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Synthèse
* Constellation protectrice *: Verseau
* Pouvoir Astral *: Télépathie, empathie, télékynésie, ...
Particularité:

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MessageSujet: Re: Méphistophélès d'Albërick   Méphistophélès d'Albërick Icon_minitime21.01.08 15:31

Fiche validée ^^
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