Nom: Kain
Prénom: Loriam
Surnom: Ria en autres
Âge: 26 ans
Date de naissance: 1er janvier 235 de l’après
Statut: Roturier
Métier: Médecin
Lieu de naissance: Tsel
Lieu de résidence: Un appart dans la basse ville mais on ne l’y voit pas beaucoup
Lieu de travail: La clinique
Caractère:
Malgré son air un peu auster, Loriam est quelqu’un de très jovial, il profite de la vie et aime bien s’amuser mais même si il a été élevé en enfant gâté et insouciant, il a énormément changé depuis qu’il a compris à quel point il n’avait pas la même vision des choses que les nobles et surtout qu’il ne faisait pas réellement partis de leur monde. Il s’est peut être un peu assagit depuis en devenant indépendant, mais tout cela n’a jamais entaché sa bonne humeur qui est plutôt contagieuse à ce qu’il parait, et bon nombre de ses patients peuvent en témoigner. On ne peut pas dire qu’il passe son temps à charmer mais il n’empêche qu’il est très beau et il le sait même si ça l’agace légèrement quand certaines passent leurs temps à lui courir après, il est toujours très sincère dans ses relations amicales ou amoureuses, il inspire la confiance et les confidences et jamais il ne trahira quelqu’un qui lui est chère. Il est très observateur et par conséquent sait aussi bien soigner le corps que l’esprit. Malgré cela il a su rester plutôt modeste, il sait exactement où se situent ses limites et il n’est pas le genre à les dépasser. Il n’est pas impulsif et réfléchit toujours avant d’agir, d’ailleurs lorsque c’est nécessaire il peut devenir extrêmement sérieux et on a alors beaucoup de mal à le reconnaître tellement le contraste peut être saisissant. Il est plutôt discipliné et studieux sauf quand réellement les règles établies vont à l’encontre de ses convictions, il peut alors prendre violemment partis mais ce n’est arrivé qu’une seule fois dans toute sa vie.
Physique:
Vous l’aurez peut être remarqué mais Loriam à un visage qu’on pourrait qualifier d’angélique, et bien qu’un peu froid de premier abord il dispose d’un charme naturel incomparable et il faut bien avouer que parfois il ne résiste pas à l’envie d’en jouer même si le plus souvent c’est involontaire. Il possède un regard bleu foncé à vous transpercer l’âme, vous aurez l’impression qu’il vous ausculte à chaque fois qu’il vous regarde, ce qui est un peu le cas d’ailleurs. Ses traits ont l’air si parfait qu’on les croirait finement sculpté à la main. Il est habitué à prendre soins de son apparence sans pour autant tomber dans les extrêmes, par exemple on pourrait croire que ses cheveux gris anthracites son mal coiffés mais en réalité, c’est un style qu’il se donne, sans compter que c’est bien plus rapide le matin. Tout ceci est divinement sublimé par un corps d’apollon, une silhouette athlétique d’1 mètres 80, objet de bien des convoitises mais que peu ont le loisir d’admirer.
Signe particulier: Des flammes noirs tatouées sur le torse
Histoire :
Il faisait nuit, une silhouette encapuchonnée se faufilait gracieusement entre les maisons de la haute ville, un souffle de vent vint se glisser sournoisement sous sa coiffe et celle-ci se retrouva sur ses épaules, dévoilant un visage d’ange couronné de longs cheveux blonds. Ce visage presque parfait était plus que reconnaissable et c’est légèrement nerveuse que la jeune femme se hâta de recouvrir de nouveau sa tête, elle ne souhaitait qu’une chose ne plus faire de mal à qui que ce soit et encore moins à l’enfant qu’elle portait en son seins. Elle était la seule à le savoir mais bientôt la nouvelle se rependrait et elle devrait donner des explications à son mari. Celui-ci avec la complicité des médecins n’avait pas voulu lui dire la terrible vérité, la laissant espérer encore et encore, des années passées dans l’incertitude, dans le désespoir. C’était d’ailleurs en désespoir de cause qu’elle avait finit par consulté dans la plèbe, c’était son dernier recours et elle avait emmené avec elle toutes les analyses qui constituaient pour cette femme noble qu’un immense mystère. Ce médecin fut le seul à avoir accepté de la recevoir, elle fondait en lui tout ses espoirs, il était beau, très beau, peut être trop même, mais surtout il avait été le seul à lui avoir dit la vérité, la nouvelle était tombée comme un couperet, elle ne porterait jamais d’enfant, pas de son mari en tout cas. Sans doute qu’en lui cachant la vérité il avait craint ce qui finit par arriver, elle succomba aux charmes du beau médecin aux cheveux gris. Mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière, elle devait partir, se cacher, en espérant qu’il finisse pas l’oublier mais c’était peine perdue.
Une nuit de janvier, le premier jour du mois, le cri d’un nouveau né retentit dans la clinique de la plèbe, une belle jeune femme blonde venait de donner naissance à un magnifique petit garçon, la seule chose qui pouvait choquer dans son apparence était ses petits cheveux si fins mais déjà si gris, mais la mère n’en avait que faire elle était en extase devant ce petit être qu’elle aimait déjà si fort, ses petits yeux braqués sur elle, il ressemblait à un ange, c’est à peine si elle l’avait entendu crier que déjà il lui avait offert son premier sourire. On ne pouvait vraiment pas dire que l’accouchement avait été une épreuve, à peine quelques heures qui lui avaient paru bien moins, son amant n’avait pas seulement eu la chance d’assister à ce miracle, il avait lui-même sortit l’enfant sans le moindre souci, il l’avait fait tellement de fois auparavant mais cette nuit n’était pas comparable aux précédentes, il aimait infiniment la jeune femme qui tenait dans ses bras leur fils. Loriam, un doux nom qui sonnait comme une caresse aux oreilles de ses parents comblés.
Mais le bonheur allait être de courte durée car nul n’est plus tenace qu’un mari jaloux, surtout un qui aurait fait n’importe quoi pour assouvir sa vengeance, même à payer grassement quelques miliciens afin de se débarrasser du couple gênant et ainsi récupérer celui qu’il considérait comme son héritier. Il les avait traqué, suivit durant des mois mais il avait préféré attendre le moment propice. Personne n’avait réellement compris pourquoi ils étaient venus frapper à la porte des deux amants, tous avait préféré rester loin de la scène du drame, la mort avait frappé cette petite famille apparemment sans histoire, leur vie était devant eux et soudain tout avait basculé au carnage. Même le nouveau né avait semble t’il disparut et personne ne su ce qu’il était devenu.
L’enfance de Loriam fut plutôt heureuse, il fut gâté à souhait et choyé par tous ceux qui ne pouvaient résister à son charmant minois mais en revanche il lui manquait quelque chose de fondamental dans cette vie d’opulence, jamais il ne fut aimé. Celui qu’il appelait « père » prenait toujours un malin plaisir à maintenir une certaine distance entre eux, comme une punition que le petit garçon aux cheveux gris ne pouvait comprendre. Personne ne savait précisément d’où il venait mais les rumeurs allaient bon train et certaines disaient même vraies, mais son père s’appliquait chaque jour à les faire taire car Loriam ne savait rien de ses origines si ce n’est que sa mère était morte accidentellement. La seule chose qui pouvait éventuellement le mettre sur la voie était son goût immodéré et inexpliqué pour la médecine, il ne savait pas d’où pouvait provenir cette passion qui le consumait ardemment. Son père ne chercha pas à s’opposer à cette ferveur car il sentait bien que ce serait en vain, il avait beau essayé de se convaincre, il ne pouvait renier les gènes de Loriam.
C’est ainsi qu’il mena ses études, en élève studieux et concentré la journée et en enchaînant les sorties le soir, il aimait la fête et les filles, c’est fou ce que ça peut raconter une jeune femme dans ses moments là. Elles ne savent pas forcement de quoi mais elles parlent et c’est de cette manière plutôt inattendu qu’arriva dans la discussion son père, non pas celui qui l’avait élevé mais bien celui qui lui avait donné la vie, Loriam ne le cru pas vraiment au début mais le doute s’était insinué dans son esprit. Il chercha à savoir, à comprendre, allant jusque dans la basse ville pour retrouver la trace de ses parents, il parlèrent tous, les voisins, les amis, ils avaient été plus ou moins les témoins de cette nuit tragique. Il était furieux, hors de lui, il se planta devant son père et exigea des explications. Peut être avait-il envie de se confesser une dernière fois ou tout simplement plia t-il devant la résignation de son fils quoi qu’il en soit il avoua toute l’horreur de ses actes mais sans pour autant s’en repentir.
Loriam avait écouté jusqu’au bout, horrifié, il avait ensuite tourné les talons et était partit sans même un adieu. Il quitta définitivement la ville haute dans laquelle il aurait eu un avenir tout tracé, jeune diplômé en médecine ce n’était pas les postes qui lui auraient fait défaut mais il était hors de question pour lui de rester dans un monde qui n’était pas le siens. Il emménagea dans l’ancien appartement de son père que personne n’avait voulu habiter jusqu’à lors. Il eu d’abord beaucoup de mal à accepter sa nouvelle condition et surtout la pauvreté, il n’avait jamais rien connu d’autre que l’opulence mais il était déterminé et affronta chaque obstacle vers l’indépendance avec courage. Parallèlement il exerçait sa passion du mieux qu’il pouvait mais les patients venaient toujours plus nombreux et Loriam était loin d’être équipé pour accueillir tous ces gens qui comptaient sur lui. Mais pourquoi venaient-ils de plus en plus nombreux ? Parce que les médecins de la clinique étaient en nombre bien trop limité et c’est ainsi que naquit l’idée dans sa tête. Le jour même il se présenta à la clinique et à peine arrivé il prenait déjà en charge les patients qui attendaient si nombreux dans le couloir. Anaël ne pu qu’apprécier les bras supplémentaires et compétents, c’est ainsi qu’il obtint son poste définitif à la clinique.
Il ne remerciera jamais assez Anaël de l’avoir accepté dans son équipe car ce travail était maintenant toute sa vie et sa plus proche collègue le pilier central. Il prodiguait les soins à sa façon et sa meilleure récompense était le sourire qu’il arrivait à rendre à ses patients et particulièrement aux enfants, pour lui le psychologique jouait un rôle très important dans le chemin de la guérison. Raiden ne rendait son labeur que plus suave, oeuvrer à ses coté était pour lui un bonheur quotidien, elle était devenue sa meilleure amie et sa seule famille.
Sujet: Loriam 
05.10.07 19:05
