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 Joaquim

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2 participants
AuteurMessage
Joaquim
.:: Reflet d'Etoile ::.

.:: Reflet d'Etoile ::.
Joaquim


Nombre de messages : 61
Date d'inscription : 01/10/2007

Synthèse
* Constellation protectrice *: Boussole
* Pouvoir Astral *: Qu'une voix vous guide.
Particularité:

Joaquim Empty
MessageSujet: Joaquim   Joaquim Icon_minitime01.10.07 21:48

Nom: Elh’âm
Prénom: Joaquim
Age: 18 ans
Date de naissance: 6 / 8 / 240
Statut: roturier
Métier: Rêveur
Lieu de naissance: Dans une maison avec quatre murs et un toit.
Lieu de résidence: Un abri pour la nuit, éphémère et précaire.
Lieu de travail: Où la musique résonne.

*

Reflet d’étoile.

Joaquim n’est pas une étoile. Joaquim n’est plus vraiment un humain.
Joaquim est une ombre, un reflet, la trace qui reste dans le cœur quand l’étoile s’est éteinte.

Reflet d’une étoile, il est père de lucioles. Ces petites « loupiottes » qui brillent quand on a besoin d’un ami, qu’il fait noir, qu’il fait froid. Mais ses perles de lumières sont plus éphémères, elles semblent moins légères et leur éclat n’égalera jamais l’étoile du soir.

La Boussole le protège.
Constellation qui guide le voyageur perdu. Constellation qui guide l’étoile vers des lieux inconnus. Mais, sa boussole tremblote et ne grandira pas. Le temps ne rendra pas l’astre plus éclatant.

Il pleure l’étoile perdue.


Sa marque, son signe. Les lignes sinueuses des larmes versées. Des pleurs qui se sont figés dans la nuit.


*


Grand frère sans personne à protéger.
Grâce, bonté et délicatesse marquent son cœur et son corps.
Une danse dans l’âme, une mélancolie dans le cœur, un chant d’ombre sur les lèvres.

Joaquim tourne dans le vent. Des gouttes de lumières entourent son corps, révélant des muscles fins. Il a un corps fait pour la danse, façonné par la danse. Une petite boule scintillante frôle cette peau douce et pâle. La mélodie s’empare de son âme, s’empare de son être et il danse et danse encore. Le seul moyen de ne pas avoir mal, le seul moyen de ne pas sentir son cœur se serrer, le seul moyen de couvrir cette voix dans sa tête, cette toute petite voix pleine d’amour, pleine de vie, pleine d’espoir.
Les paillettes de ses larmes s’envolent dans les airs alors qu’il se cambre. Ses mouvements ont l’odeur de la cascade, de l’eau qui court dans le ruisseau. Ils ont le bruit de la neige qui se pose sur la terre endormie. Ils ont le goût du vol d’un oiseau aux ailes majestueuses et au plumage d’argent. Ils ont la couleur du chant que l’amour susurre au crépuscule. Et ils ont la délicatesse de tout cela à la fois.
Ses mots étaient tendre, ses mots étaient amour et douceur. Ses mots étaient pour sa sœur.
Il n’a pu la protéger. Il n’a pu la sauver.
Tristesse sculptée sur son visage, tristesse assombrissant la voix, tristesse le parant de noir et fermant son regard.
Quelque vert perdu dans le noir.
Quelque vert qu’il ne laisse pas voir.
Il aimerait être blanc et noir, car il ne mérite pas son regard. Alors il masque l’un de ses cheveux châtains et empêche l’autre de montrer.

La musique s’affole, le corps suit le mouvement. Les lucioles volent dans la nuit élégamment. Une main comme l’aile d’un cygne, un arc de ciel, tourne, le cops se penche et repars dans la danse, dans cette course effrénée contre la vie, course folle contre la mort.

*


Un passé…


Une ville basse. Le Tsel de la populasse.
Une petite maison. A peine plus que quatre murs et un toit.
Mais l’amour réchauffe les soirées d’hiver dans le foyer d’une petite famille.
Les parents et l’enfant. Jeune garçon plein de rêve et de rire qui danse comme il respire sans jamais cesser de sourire. Pauvreté de biens mais richesse de l’âme pour ces Tseliens.

Et un jour…

Une deuxième enfant. Une petite fille aux yeux si grands.
Petite poupée de porcelaine. Petite pierre précieuse aux yeux émeraude. Fragile beauté. Véritable don du ciel.
Petit étoile tombée du ciel.
Le frère ne sera pas jaloux. Tendrement il l’aime, inlassablement il la protège.

Et la chaleur reste vive. Les couleurs éclatent et l’amour écarlate.


… déchiré.

Coups sur la porte. Il n’y a pas d’orage dehors mais la terreur des films d’horreur murmure dans le noir, et respire l’inquiétude. Coups à nouveau. Plus forts.
La famille est levée. Les membres sont inquiets.
La porte est forcée. On est entré.

Tout le monde sait pourquoi ils sont là. Ils sont venu la voir briller dans le noir, la petite étoile que l’on met dans les bras du garçon.


" Cours ! " " Fuis ! "

Le plus vite possible. Il faut partir, courir et fuir.

Mais il ne veut pas quitter ses parents, il a peur. Il tremble. Mais,

Il n’a pas le choix. Il doit la sauver, il doit la protéger. Alors il la serre et se lance dans le noir.

Il laisse derrière lui sa maison, ses parents, son dernier véritable abri. Il laisse derrière lui les gouttes de ses larmes.

Il court. Toujours plus vite, toujours plus loin de sa vie.

Le petit doigt se tend. La petite voix se lève. Elle indique le chemin, la petite étoile, la petite boussole.

Leur vie ne sera alors que fuites et peurs. Se cachant dans des lieux si sombres que les lucioles ne dispersent pas le noir.

Pour se réchauffer, pour se réconforter. Il chante et danse pour elle. Dans ces moments-là, ils rient, ils vivent. Dans ces moments-là leurs peurs s’évaporent. Elle, elle parsème l’air caressé par sa danse de petites touches de blanc, petites touches de lumière scintillante.

Mais bientôt il faut fuir à nouveau, la peur au ventre.

Une ou deux fois, de justesse ils s’échappent. Si près de tout perdre. Si près d’échouer. Et la peur augmente et les pleurs tourmentent.

Une nuit. Si proche de la fin…

Il sert sa sœur contre lui, il veut la réchauffer. Il veut calmer ce petit cœur qui bat si fort contre sa peau. Elle a peur, elle a froid, elle pleure.
Il la serre toujours plus fort. Tendresse et amour. A jamais et pour toujours. Je te protégerai.


" Si seulement j’étais une étoile. Si ça avait été moi. Tu serais avec papa et maman, en sécurité, sauvée. Si j’étais une étoile, je pourrais te protéger. "

Je t’aime Ash’â


Les larmes du frère caresseront le petit sourire de la sœur.

Il n’a pas su la protéger
la petite étoile


Autre jour ou autre nuit. La peur a brouillé l’esprit.

Ils sont là. Les hommes si grands. Menace pour ces enfants.

Ils les coincent, ils réussissent.

Le frère est maintenu. Il se débat, il crie, il pleur. Il ne peut laisser faire ça, il ne peut laisser partir sa sœur. Non ! Elle est innocente. Elle est fragile. Ils n’ont pas le droit de faire ça. Il se bat.
Mais les hommes sont nombreux. Mais les hommes sont forts.

Et ils emmènent la petite étoile apeurée.

Mais quelque chose ne va pas. L’homme qui la porte voit une étrange lueur dans son regard. Son visage s’apaise et elle sourit. Et sa température. Elle refroidit lentement. Les hommes prennent peur. Il ne faut pas que ça se sache. Il pose l’enfant. Ils ne savent pas quoi faire.
Ils s’affolent.
Le garçon est lâché. Il court vers sa sœur. Il la prend dans ses bras et la serre en tremblant, en pleurant.


" Pourquoi ? Qu’est-ce tu fais ? Ne fais pas ça ! Non ! Arrête ! "

Ils sont seuls. La rue est déserte à présent.

Plus tendrement, comme pour se raccrocher à sa vie et l’empêcher de partir, il la blottit contre lui. Son cœur bat si faiblement.

Une petite main se lève et se pose sur la joue du frère.


" Continues à danser pour moi ! "


Les larmes de Joaquim tomberont sur l’évanescence d’un rêve, l’évanescence d’une étoile. La lumière de ce vœu exaucé. La lumière de cette étoile Sacrifiée.

Ses bras se referment sur lui comme si sa sœur était encore là. Il ne peut bouger. Il ne peut y croire. Ce n’est pas possible.

La lumière s’envole, planant en un tourbillon mystique lumineux, voluptueux, et envoûtant. Le frère finit par lever les yeux. Des yeux embrumés de larmes. Des yeux qui scrutent la nuit à la recherche de sa sœur, de son sourire, de ses yeux, une dernière trace de sa vie.

La petite étoile disparaît dans le nuage.

Il restera là longtemps. Il s’est adossé contre un mur et a continué de pleurer. Il s’est arrêté bien sûr, il n’a plus de larmes dans le corps, il n’a plus de larmes à verser. Il tremble, il a froid, il a peur.

Que va-t-il faire désormais ?

Les larmes sèchent et le marquent.

Mais il ne sait pas.

Il ne se rend pas encore compte.


Il est devenu le reflet d’une étoile.



[ Image de l'Etoile.

Avatar. ]


Dernière édition par le 15.10.07 2:57, édité 2 fois
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Le Rêveur
"Pitiiiiééé, inscrivez-vouuuus !"
Joaquim Rang_a10
Le Rêveur


Nombre de messages : 602
Age : 33
Date d'inscription : 27/09/2006

Joaquim Empty
MessageSujet: Re: Joaquim   Joaquim Icon_minitime06.10.07 14:28

Joaquim Love-smi Ah que c'est beau <3


Fiche validée avec plaisir ^-^
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Joaquim
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